Souvenirs colos, amour d’adolescents sur des airs de trompette langoureux.
Un très beau texte écrit par André Rossi à l’intention de sa moitié. J’y ai ajouté la trompette, instrument qu’il affectionne pour accompagner celle jolie romance qui remonte à nos souvenirs communs en colonie d’été.
« Les jolies colonies de vacances ! » (P.Perret)
Paroles
Paroles : André Rossi
Musique : André Rossi
Les cigales chantaient
Dans un sous-bois planté de pins
La musique régnait
Sur notre camp dès le matin
Brune toute en longueur
A l’esprit diablotin
Aux yeux de deux couleurs
On a vu l’air de rien
S’enflammer nos deux cœurs
Au son du tambourin
On aurait pu se rapprocher
On aurait dû peut-être (sans doute) oser
On aurait pu au moins se l’avouer
C’est la gorge serrée
Que j’ai vu le train pour Paris
Loin de moi t’enlever
J’aurais voulu partir aussi
Bien longue fût l’attente
Mais nous nous sommes écrit
Des lettres extravagantes
Des confidences aussi
Ma prose débordante
Partait tous les lundi
On aurait pu être un peu sot
On aurait dû scier les barreaux
On aurait pu rêver un peu plus haut
Puis un beau jour enfin
Les astres nous ont réunis
Marchant main dans la main
Notre amour éclairait la nuit
Il luisait dans nos yeux
L’espoir de voir s’ouvrir
Le temps des jours heureux
Mais quand il doit sévir
Le destin douloureux
Condamne le navire
On aurait pu s’aimer longtemps
On aurait dû stopper le temps
On aurait dû y croire plus ardemment