Thomas était un jeune garçon vivant, souriant, ayant gardé une âme d’enfant. Un jeune homme fauché trop tôt par la mort.
Cette chanson, simple, raconte les souvenirs de celle qui l’a connu, par tranches, anecdotes qui retracent les quelques moments heureux passés avec son « petit cousin ».
Paroles
Paroles : Virginie Corot
Musique : Rémi Corot
Chambre claire d’une maternité
Début d’un été ensoleillé
Petite bouille, bébé potelé
Contre ta mère émerveillée
Sur ta main douce, un baiser
Léger comme un papillon posé
Dans mon coeur, un seul souhait
Te bercer, cousin nouveau né
Tes premiers pas mal assurés
Mais prometteurs vont t’élancer
Vers la vie, les bras avancés
Première année déjà écoulée
Tes sourires, ton rire égaient l’été
Ton regard noir à la dérobée
Observent les champs dorés
De ton existence à peine entamée.
Un réveillon de Noël, tous attablés
Au bras de ta mère, accroché,
Pleurant de t’en séparer
Puis riant des grimaces de tes aînés.
Enfin ado, du temps passé
Peu d’occasion de se croiser
Ce jour d’été sera notre journée
Dans les manèges à rire et tournoyer.
Tu parles de rap, de jeux connectés
En ligne, tel un connaisseur confirmé
Car enfant, tu l’es resté
De vivre, tu n’as pas oublié
Telles sont les tranches de vie gardées
De toi, de nous, nos jeux d’été
Toi qui nourrissait tant de projets
T’en avais la force la volonté.
Petit cousin, tant apprécié
Jamais tu ne s’ras oublié
Oui, repose en paix, là où tu es
A toi le sourire de l’éternité.
A Thomas, je ne t’oublie pas petit cousin