Mais au fond de son cœur, la joie s’en est allée,
Les sensations sont mortes.
Lui, n’est plus qu’un vieux pantin de bois,
Antoine Leprette – 2021
Quoi de plus sombre qu’un deuil qui frappe ? Quoi de plus douloureux que l’être aimé qui part sans prévenir laissant derrière lui, l’espace lourd de vide, avec la présence insidieuse et permanente de l’absence et des souvenirs ?
Tel est le message délivré dans ce très beau texte si vrai de Corynn Thymeur.
J’ai décidé de l’accompagner pour ce titre d’une chorale, des voix dans la nuit qui chantent les âmes parties, les cœurs en berne de ceux qui restent. Chœurs accompagnés par un rythme soutenu et une guitare électrique accrocheuse dont je remercie Nicolas Braconnier pour la performance du solo. Une chanson toute en force et sensibilité nous rappelant à tous de profiter de nos êtres chers tant qu’il est temps.
Paroles
Paroles :
Musique : Rémi Corot
Tu étais la vie, la pluie, le soleil Le vent d’été De l’Univers la plus belle des merveilles La variété Un jour tu es parti sans crier gare Sans faire de bruit Tes yeux se sont fermés sans au revoir Loin dans ta nuit.
Pourtant je ne peux sans cesse me résoudre La vie sans toi Quand ton cœur aimé disparaît à jamais Je m’apitoie Je reste seul, je pleure, c’est ma vie Mon triste destin Comme un grand chêne à abattre, un pantin Tout hébété
Le vide est là, profond, incurable Incessant et coupable, oh oui coupable. Comment ton absence peut-elle prendre autant de place Comment un si grand vide peut-il remplir l’espace
De mon cœur vacant de toi Qui tremble et qui angoisse De mon corps si lourd de toi Que ton absence menace Le moindre souvenir De ton sourire
Ma vie a dit stop, je n’peux me résoudre Continuer Ton cœur disparu, ma vie s’est arrêtée Diminuée Abandonnée, je tombe dans l’oubli Le glas de la fin Telle une bougie soufflée, tel un pantin Désespéré
Et dans ta chambre reste ton odeur Je suis là, si coupable, oh oui coupable Ton miroir ne montre plus que la laideur, la mort Toute la maison porte le plus grand deuil, remord
De mon cœur vacant de toi Qui tremble et qui angoisse De mon corps si lourd de toi Que ton absence menace Le moindre souvenir De ton sourire
Et mon coeur se meurt de toi Ma souffrance indolore Je deviens privé de toi Un pantin sans ressort Brisé, sans avenir Prêt à mourir