Avez vous le souvenir du fond de votre enfance d’un jardin où vous vous sentiez protégés ? Heureux ? Dans un monde à part ?
Un jardin ou l’enfance gardait sa suprématie ? Ou les lumières, les parfums, les couleurs sont restés un souvenir impérissables dans votre mémoire ?
Voici le jardin de Juliette, une Grand mère cœur de bambou où malgré le temps, tout est resté intact et lumineux dans le récit d’un souvenir bambou.
Voilà la nouvelle chanson, bercée par un orchestre symphonique aux notes intemporelles jouées avec brio par Rémi Corot qui nous font voyager dans le jardin de Juliette. Un très beau texte de Corynn Thymeur qui a su retranscrire avec justesse et émotion les souvenirs de son aïeule, reprise avec gaité, par Emmanuel, 7 ans, et sa petite voix sucrée.
Paroles
Paroles : Corynn Thymeur
Musique : Rémi Corot
On allait dans l’jardin de Juliette
Passant sous les figuiers sucrés
Se faufilant sous les branchettes
Entre les troncs fins des palmiers
Et puis du bambou
On entrait dans l’jardin de Juliette
Traversait une forêt vierge
Où il n’y avait pas de violette
Ni d’Amazone aux longues berges
Mais plein de bambou
Dans un coin du jardin de Juliette
Ça sentait bon le chèvrefeuille
Celui courant sur la murette
Embaumant même le cerfeuil
Aussi le bambou
Sur la pierre du jardin de Juliette
Trônaient la table en fer forgé
Le pot à sucre et les pincettes
Et la grosse théière gorgée
Peinte de bambou
Les chaises du jardin de Juliette
Étaient couvertes de coussins verts
De vieux bouquins, de devinettes
De rires d’enfants aux cœurs ouverts
D’morceaux de bambou
Tout au fond du jardin de Juliette
S’était posée la maison basse
Deux petites portes, une fenêtre
Et le soleil qui tout embrasse
Même le bambou
La maison du jardin de Juliette
Était un chai Oléronais
Datant de l’époque des cueillettes
Quand l’île vivait bien isolée
Oui mais sans bambou
Puis un jour est morte ma Juliette
Ils ont vendu son beau jardin
Arraché les arbres, la murette
Pour y installer du parpaing
Adieu le bambou
Quand je pense au jardin de Juliette
Mes souvenirs sont des messages
Et j’aime garder dans ma tête
La maison au jardin sauvage
Jardin de bambou
Plus d’âme dans le jardin de Juliette
Fut abandonnée la maison
Vendue à un ami peut-être
Qui replanta tout à foison
Devant du bambou
Tout au fond du jardin de Juliette
Passant sous les figuiers sucrés
De vieux bouquins, de devinettes
Et la grosse théière gorgée
Et puis du bambou