« Ainsi font font font les petites marionnettes ! »
La marche des « clones » dans cette chanson est une satyre, une caricature de tous ces hommes et femmes, formatés, avalés par de grandes entreprises ou centre d’affaires. Des machines qui broient et qui recrachent toujours les mêmes êtres, les mêmes costumes, les mêmes habitudes, de ceux qui se croient invulnérables et privilégiés par leur bonne fortune mais qui sont en réalité reprogrammés par le système.
Des clones !
Paroles
Paroles : Virginie Corot
Musique : Rémi Corot
Moi, le petit pingouin des villes
En noir et blanc, couleurs vinyles
Cravates en soie, et l’air tranquille
Le monde est à moi, pas de bile
L’invasion des jumeaux multiples
Déboulant des rues, des métros,
Des murs de verre qui au centuple
Dévorent l’asphalte, tours mégalo
Tous dressés comme des pylônes
Synchro, droit vers nos usines
C’est la marche des clones
Bienvenue dans la machine
Sous une arche haute érigée
Et suant dans nos costumes
Comme des esclaves enchaînés
Au boulet de la fortune
En pause devant les portes vitrées
Lèvres serrées sur mon poison
Des relents qui sentent à plein nez
Futures métastases aux poumons
Lunettes de soleil, verres fumés,
Dernier smartphone, très cher payé
Mon marquage social étudié
De petit col blanc formaté
Et tant pis pour la fin du monde
Pensons-nous dans notre insolence
Notre espèce restera féconde
Tant qu’on est sûrs de notre Défense
Dans les ténèbres ou la lumière,
Impossible de nous différencier
Plus d’être humain, plus de frontière
Produits en chaîne, copiés-collés
Refrain